AGO-RE

Notre travail nous a permis de trouver une alternative positive à la prise en charge des ARCF à risque d’acidose. Nos résultats sont encourageants pour valider l’hypothèse que l’acupuncture a un impact positif sur les ARCF à risque d’acidose et par conséquent sur l’état de santé de l’enfant à la naissance avec le calcul du score d’Apgar et le pH à la naissance. Notre étude a prouvé que dans tous les cas il n’y avait pas d’effet néfaste sur l’enfant à proposer aux couples une séance d’acupuncture en cas d’ARCF.

Les limites de notre étude nous montrent des pistes à explorer afin de valider notre hypothèse de manière universelle. En effet nous n’avons pu recueillir que 25 cas, il semblerait opportun de parfaire notre étude avec un plus grand nombre de recueil pour augmenter sa pertinence. De plus il serait judicieux de comparer avec un groupe «témoin» qui ne bénéficierait pas de l’acupuncture puisque nous agissons déjà face aux ARCF avec notre médecine occidentale. Enfin il serait intéressant de différencier la poncture du point 9 Rein et la poncture chauffée du point 9 Foie afin de distinguer l’impact de l’un et de l’autre. Nous pensons à ce sujet que la poncture du point 9 Rein serait à l’origine de la diminution de la cinétique des contractions utérines. Il n’y a plus à ce jour de recommandations particulières concernant la démarche à suivre lors d’une hypercinésie, cela semble également une piste intéressante à creuser pour un prochain mémoire.

Nous avons la chance de travailler au sein d’une maternité où l’acupuncture a toute sa place dans notre pratique quotidienne. Les sages-femmes et gynécologues proposent l’acupuncture comme traitement ou complément de traitement de toutes pathologies, dystocies ou blocages de situation pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum ; nous souhaitons donc mettre en place notre étude sous forme d’un protocole au sein de la maternité Paul Gellé.

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