AGO-RE

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Le Syndrome des ovaires micropolykstiques et l'acupuncture

Auteur: COURADEAU Clotilde

 

DIU d'acupuncture obstétricale

Université de Rouen

Année 2016

 

 

Note du Webmaster: Travail remarquable qui n'a pas pu être mené au bout mais qui mérite d'être repris pour une suite. Voici un futur sujet de mémoire. 

 

Conclusion : 

Par de là tous les problèmes rencontrés, j’ai dû malheureusement exclure ma prétention d’intégrer mes résultats, proposant toutefois un protocole relativement étoffé et global pour ces

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recherches. Cette étude demeure pour autant un projet qui, je l’espère, pourra prochainement voir le jour.

Par conséquent, la non réalisation de l’étude, que je déplore, ne peut être perçue comme un échec en ce que le projet initial a permis de dégager de nouvelles problématiques, posant les bases d’un futur travail d’enquête tout en mettant en évidence certains paradigmes persistants, freinant le développement de pratiques médicales reconnues scientifiquement mais pas encore assez socialement.

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Au sein de ce thème compliqué qu’est l’infertilité, il paraît indéniable que l’acupuncture et la sage-femme acupunctrice y ont toute leur place. Malgré encore quelques réticences de la part de certains personnels soignants et patients, la médecine traditionnelle chinoise, et tout ce qu’elle peut proposer, a fait une avancée prodigieuse au sein de notre médecine occidentale. Il est également important de pouvoir proposer une autre aide et un autre soutien aux couples dans notre monde actuel, largement médicalisé. C’est pour cela qu’en tant que sage-femme, il était pour moi important et évident d’élargir mes connaissances médicales à une autre vision du soin et de la médecine qu’est l’acupuncture, ayant déjà prouvé à de multiples reprises toute son efficacité.

Mon principal regret dans ce travail fut de ne pas voir l’aboutissement de mon étude, peut- être insuffisamment balisée quant au recrutement des patientes et à l’estimation de la période de travail. Il serait judicieux de pouvoir retravailler sur le protocole, avec une inclusion des couples bien en amont de leur premier rendez-vous au sein du GHPSO, directement avec leur gynécologue privé, et sur une période beaucoup plus longue, sur six mois voire sur une année.

Malgré tout, cette étude demande aux couples recrutés une certaine patience, et je ne suis pas certaine que de nos jours, les patients soient prêts à nous suivre dans une telle aventure, quand on sait qu’avec les progrès médicaux actuels, il est possible d’obtenir les choses beaucoup plus vite... Là est tout notre travail de sage-femme acupunctrice et de médecin acupuncteur, prouver que l’acupuncture en France a vraiment toute sa place parmi nos propres médicaments et nos propres soins médicaux. 

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03/10/2018
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